(Don’t Talk to Strangers)
si les dunes bougent comme des oiseaux blessés
l’écho fleurira la tendresse des bois en hiver
en plein cœur du désert le sphinx pleure sans voix
ses âmes perdues à travers le temps
me retrouvai-je un jour quelque part
où les vivants ne pardonnent pas
les eaux profondes restent muettes de solitude
comme le sommeil d’une goutte d’eau
mon âme étrange vient se loger dans une autre
miroir de sable
perdant ses miracles
le son du tambour veille
ce fleuve d’oubli ouvrant à l’éclat de lune
les livres anciens des métamorphoses
j’étais derrière la réalité de la Révélation
quand on part, on laisse tout
moi, le dernier marchand de sable