l’aire du temps
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inlassablement à éveiller les passages d’or
son temps vient en cacher un autre temps
et l’hippogriffe fit tomber sous la voûte d’autres cieux
comme les vergers des nuages
au-dessous de la lune étrange
les ruines cintrèrent les temples du sable
puis se courbant en arc, audacieuses
jusqu’au son céleste de l’espace
refroidissant ces escadrons éternels
tels que l’on vit jadis
la chimère
je vis l’Hydre caressée par ses derniers guerriers
tombant lentement sur le récif
entre nous
encore une fois le désert
le poussa d’un sifflement aigu
dans l’orage des astres
là-haut ou la beauté respire en avalant
tout cela que nos rêves dévorent
les ombres de ceux
sempiternels
infatigables reliques
de l’aire du temps