L’étoilerie
Le temps n’est pas le bout du rêve
il est du rêve
contempla l’hippogriffe
et le désert gémit au-dessous de lui
comme une âme
à travers des vécus d’abandon
le temps prit des étoiles de plus en plus
cette tempête de sable en arrière de l’espace
et l’effet qui en découla
dans toute la maladresse du hasard
le son était tour à tour choisi par l’espace informe
dévoré paisiblement
quand il perçut le frisson du sable
le prône céleste tomba
parmi les murs du vent
qui sont astreints foudroyants
en donnant la matrice de formes abyssales
les pensées de l’hippogriffe accouchaient
lentement
ses novas de la solitude