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Rencontre dans le royaume de rêve inventé par LIDIA

de (25-5-2009)
Arbre- papier de publicité et catalogue Gerstaecker 2004Arbre- papier de publicité et catalogue Gerstaecker 2004

La peinture de Lidia Ureche nous fait découvrir un monde imaginaire situe entre les éléments de la vie moderne et des motifs fantastique ou magique. Elle réussit dans un nouveau domaine de la décoration intérieure ou les éléments recomposent un monde
unique et féerique.
Lidia Ureche, artiste d’origine roumaine (Transylvanie) a quitté Paris ou avait vécu de bonnes années en étudiant les arts plastiques, en se spécialisant et qu’après qu’elle choisisse Le Nouveau Monde, la province de Québec.
Elle est maintenant un nom reconnu parmi les artistes canadiens et nous rappelle parfois dans son ouvrage artistique les liens avec les vrais motifs de sa région natale de la Roumanie.
J’aurais aimé vous présenter un dialogue sur sa vie ou ses réalisations… Modeste comme la plupart des grandes artistes refusent l’idée d’une interview conventionnelle et en échange m’avait envoyé la manière qu’elle envisage son art décoratif :

« Comme étudiante en arts textiles je faisais un passionné travail de recherche en utilisant tous les matériaux que je pouvais trouver dans l’environnement de l’université et à la maison. Mais j’étais toujours mécontente de résultats que j’obtenais parce qu’ils n’avaient rien à faire avec la tapisserie. Mon but était de remplacer le fil textile pour créer des tapisseries des grandes dimensions et ne pas dépendre du métier qui me fatiguait bien les yeux.
Un jour, en rentrant en autobus à la maison, la pensée branchée sur mes projets, je roulais inconsciemment le billet entre mes doigts. C’était un geste que je faisais toujours en autobus. Au moment où j’ai pris conscience de mon geste l’idée m’est venue comme un éclair. Arrivée à la maison j’ai ramassé tous les journaux, revues, vieux livres de téléphone et j’ai commencé à expérimenter. Au départ je froissais le papier au long de sa fibre et je le tordais comme un fil. Ensuite j’ai fait de tresses de 4, 6, 8 et 10 fils sans me soucier de la régularité du tressage. J’ai obtenue des formes intéressantes pouvant me servir aux compositions des plus insolites. J’attachais les tresses par des fils de journaux en laissant un certain espace entre elles, dont le fil faisait un dessin irrégulier en zigzag.
En final j’avais une tapisserie de papier de 2×3,5 m. Je l’ai installée à la verticale, sur un mur de la cuisine qui était grande et haute de 3,80m. Là je pouvais la contempler, faire des dessins et concevoir nouveaux projets. Avec cette première tapisserie de papier je n’avais pas fait un projet. Je travaillais à l’hasard guidé seulement par le plaisir de ma découverte.
Ensuite j’ai fait un travail plus méticuleux. Je coupais les journaux en bandes de 10cm et je les roulais sur un crayon, à partir d’un coin en angle de approximatif 30 dégrées. Au départ ça marchait lentement mais j’étais tenace. Je voulais d’abord remplir toutes les chaudières de la maison avec mes tubes. Pendant ce temps mon esprit voyageait à remplir d’idées son panier. Je gardais un cahier à côté de moi et je notais tout ce qui me passait d’intéressant par l’esprit. Parfois j’arrêtais de rouler des tubes pour faire un croquis à l’encre et à la plume de bois, confectionnée par moi même.
J’ignore d’où me venait toute l’énergie. À l’époque mon programme était très chargé. Le matin j’allais à l’université aux ateliers jusqu’à midi. Je mangeais rapidement avec ma fille et j’allais à mon atelier ou j’avais tas de commandes d’aquarelles et peinture à l’huile. Je travaillais jusqu’à 17h quand je devais aller aux cours. Ma fille m’accompagnait partout. Aux ses 4-5 ans elle était la plus jeune étudiante assistante. Elle brillait et tout le monde l’adorait.

Lorsque j’avais atteint mon objectif de remplir les chaudières (durant des semaines) j’avais suffisamment matériel pour débuter un nouveau projet. D’abord j’ai expérimenté \”la fibre\”. Je pressais le tube à un bout, entre deux doigts en passant l’autre main, pour presser en croix, par dessus et je continuais jusqu’à l’autre bout. J’obtenais un fil ondulé qui je ne savais pas encore comment j’allais l’utiliser. Je pouvais les tisser tout simplement en utilisant un apprêt pour fixer les joints mais c’était trop long et j’obtenais une \”toile\” très fragile. Finalement ils m’ont servi pour représenter l’eau dans un des projets « Le moulin »
Enfant, j’aimais jouer avec des tiges tubulaires végétales. Je tressais trois fils ou je pliais deux fils. On appelait ce pliage \”l’accordéon\”. Avec 4 fils on pouvait obtenir un bâton à section carrée. Les tubes de papier pouvaient être travaillés de même façon. J’ai débuté par la méthode \”accordéon\”. Le fil obtenu pouvait bien servir mon but mais il n’était pas assez résistent pour ce que je voulais faire et les possibilités de l’assemblage ne me satisfaisaient pas.
La méthode \”bâton\” était trop rigide. Je devais trouver une autre façon de plier les tubes. Si je pliais en angle de 30 dégrées j’obtiendrais une section hexagonale et le fil serait une spirale. Deux spirales tordues me donnaient une ficelle résistante que je pouvais utiliser de plusieurs façons.
Avec ce fil je pouvais faire des rosettes ayant l’aspect de sculpture en bois ainsi les ornements des portes de Maramures (Roumanie). Je pouvais aussi faire des grands dessins sur un mur en suspendant la ficelle sur un fil de nylon (« Le coq fantastique») ou je pouvais tout simplement les suspendre dans le cadre d’une composition spatiale.
Une autre méthode d’utiliser les tubes est de les coudre sur 2 fils de coton assez résistent ou de nylon. Ainsi j’ai fait des toiles longues aux profils droites, ondulés ou en zigzag qui m’ont servi pour obtenir des grandes surfaces spiralées ou des compositions dans les quelles les espaces vides en losange ou cercle formaient une colonne. Cela rappelait aussi les portes et les clôtures de Maramures avec leurs planches découpées pour but ornemental (La porte au carrefour »
C’est beaucoup d’ouvrage qui exige patience et persévérance mais aussi de créativité.

À Marly le Roi j’ai expérimenté pour la première fois le papier de soie et le papier d’emballage des chaussures (« Source »). Durant mes séjours j’avais fait des centaines d’aquarelles et des dizaines de peintures sur toile. Ça faisait trois ans que j’avais abandonné le papier et j’avais le goût de recommencer. La qualité du papier de publicité avec ses couleurs m’incitait. Quand j’allais à Paris je rentrais toujours avec 10 formulaires de même revue qu’on distribuait gratuitement dans les gares des trains et stations de métro. En utilisant huit revues à la fois je pouvais faire des tresses avec des plages de couleurs, surprenantes.
Le catalogue de Gerstaecker s’est transformé en grosses ficelles que j’ai employées pour installer un « Arbre ».

L’année dernière j’ai trouvé une boîte où j’avais ramassé tous les papiers d’emballages des cadeaux de Noël. Après avoir fait plusieurs petites « exercices » de tressage plus fin que ce que j’avais fait à date, j’ai crée des dentelles sur le principe de dentelle aux canettes. J’ai acheté le papier de soie des toutes les couleurs que j’ai trouvées et avec ça, mon imagination a pris des nouvelles ailes. »
http://picasaweb.google.com/florin.predescu/AlbumLidia#

Pages rédigées par Florin PREDESCU

Ecouri



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Adrian Grauenfels – Scriitorul lunii iunie – 2009

Din nou, Războiul. din nou sub bombe, căutam victorii nu ştim că ne-au înfrânt, e prea devreme stăm pipaind certitudini...

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